Du dessin d'observation

Je suis content d'avoir suivi le cours «Dessin: Figure humaine» à l'université. Notre chargé de cours était un calé de l'anatomie (il n'a pas que dessiné, il a étudié l'anatomie comme les docteurs le font).

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Autant la théorie que la pratique m'apparaît donc essentiel. Mais le dessin, pour qu'il devienne souple et fluide, rien ne sera jamais plus utile que l'intuition, ou le laisser-aller. Je me surprenais parfois à enchanter mon professeur… et ces fois-là, j'étais plutôt fatigué, voire négligé. Pourtant, ma main suivait mieux… ou mon cerveau rigide tapait moins fort sur ma conscience.

Alors, dessiner ce que l'on sait ou ce que l'on voit ? Ce que l'on voit ! Elle est là, la réalité, bien nette. Enfin, les bons dessinateurs semblent devoir tricher pour arriver à mieux «communiquer» alors c'est encore incertain, cet état naturel qu'il faut atteindre pour dessiner…

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Les dessins que je montrent varient entre des périodes de dessin de 2 minutes à 10 minutes. Il y a l'observation d'abord, l'esquisse de l'axe général puis des formes globales. Et le dessin commence vraiment. J'adore esquisser. Moins à l'aise avec le rendu final. J'ai tendance à préférer mes esquisses à mes produits finaux, car justement, structuré comme je suis, j'en fais de manière trop inégal. Au moins dans l'esquisse, on possède toujours l'idée générale de ce que l'on observe, rien dans notre esprit ne s'évapore avant que l'esquisse soit terminé, étant donné qu'elle est rapide…

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Je parle encore trop avec la tête… Je vous présente ci-bas quelques esquisses plus rapides, moins «raisonnables»!
Il me reste encore plus d'observation à faire ( le métier d'une vie) et peut-être aurai-je l'aisance nécessaire pour mes rendus finaux… ou j'aurai développé comme d'autres graphistes un style épuré et intellectuel fait de formes abstraites et d'audace.

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